vendredi 23 avril 2021

Emilia Clarke, l’actrice star de « Game of Thrones », va publier sa bande-dessinée !

 Attendue pour l’été 2021, « M.O.M. : Mother of Madness » met en scène une maman superhéroïne. Une brise féministe signée Emilia Clarke, la Mother of dragons. 

Hier, elle chevauchait des dragons, aujourd’hui, elle remplit des bulles. L’actrice britannique Emilia Clarke, aka Daenerys Targaryen dans la série « Game of Thrones », est sur le point de sortir sa toute première série de comics, la bien-nommée « M.O.M. : Mother of Madness ».  

« ON DIT TOUJOURS DE CES MÈRES QU’ELLES SONT DES SUPERHÉROÏNES »

Condensé de sottises à la « Deadpool » et de pics ultra féministes, la bande-dessinée suit les tribulations de Maya, une mère célibataire et superhéroïne, qui use de ses pouvoirs afin de démanteler une organisation secrète de trafics d’humains. « On dit toujours de ces mères qu’elles sont des superhéroïnes, et je me suis dit : et si elles l’étaient ? Et si elles étaient légitimes à être aussi des superhéros ? », déclare l’actrice à « Entertainment Weekly », avant de poursuivre : « Maya a eu une vie très dure, et elle en vient à rejeter tout ce qui la rend unique, à en avoir honte. Ce n’est que lorsqu’elle découvre ses pouvoirs qu’elle accepte véritablement qui elle est. »

DES POUVOIRS LIÉS À SON CYCLE MENSTRUEL 

Les trois volumes, écrits en collaboration avec la scénariste Marguerite Bennet, s’inscrivent dans l’histoire personnelle d’Emilia Clarke. Bien que fan absolue de comics depuis l’enfance, l’actrice décrit un milieu duquel elle s’est bien souvent sentie exclue. « Je vois toujours très peu de femmes auxquelles m’identifier (…) Y a-t-il des femmes qui ont des supers pouvoirs, mais qui ne portent pas de costume moulant ? », se désole-t-elle. C’est dans cette dynamique de changement des représentations que l’autrice a doté son personnage de pouvoirs plutôt qu’atypiques... « Elle peut faire un tas de choses extraordinaires, mais qu’à une certaine période du mois. Elles viennent toutes du fait qu’elle est une femme. Je trouvais ça cool de prendre ces choses que les femmes n’aiment pas chez elles, pour les renverser et en faire ce qui les rend surhumaines », explique-t-elle.

Si l’actrice s’est accompagnée d’une équipe créative, elle a tout de même scrupuleusement pensé les designs. Et c’est plutôt réussi. À l’instar du masque de Maya, affiché en couverture, directement inspiré des cagoules de Pussy Riot, un groupe féministe punk et militant, tout droit venu de Russie. Le premier tome, qui sortira le 21 juillet prochain aux États-Unis, promet donc de bousculer bon nombre de nos conceptions…

Source : ELLE

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