samedi 8 septembre 2018

Donald Trump menace d’exclure le Canada de l’Alena

Donald Trump a encore haussé le ton d’un cran samedi 1er septembre contre le Canada, qu’il menace d’expulser du nouveau Accord de libre-échange nord-américain (Alena) s’il ne cède pas à ses revendications.
« Il n’y a pas de nécessité politique de garder le Canada dans un nouvel accord Alena. Si nous ne concluons pas un bon accord après des décennies d’abus, le Canada sera en dehors », a affirmé le président dans une série de tweets, au moment même où l'ensemble de la classe politique américaine rendait hommage au sénateur John McCain lors d’une cérémonie à laquelle il n’avait pas été convié.
Les nouvelles éructations numériques de Donald Trump ne devrait pas faciliter le dialogue entre Ottawa et Washington, censé reprendre mercredi prochain. D’autant que le temps presse, puisque Trump s’est engagé vendredi auprès du Congrès à signer le nouvel Alena sous trois mois, et à le rendre public d’ici un mois.

La menace du « no deal »

Selon le quotidien canadien Toronto Star, le président républicain a confié cette semaine à ses interlocuteurs que l’administration entendait ne faire aucun compromis avec le Canada et qu’un accord potentiel se ferait « uniquement à [ses] conditions ». Ce qui n’est pas du goût de la cheffe de la diplomatie canadienne, Chrystia Freeland : « Nous cherchons un bon accord, pas n’importe quel accord ».
Pour faire monter la pression, le président américain ne cesse de suggérer que Washington est prête à se passer d’un accord. Il a par exemple affirmé que le Canada n’était qu’un « petit segment » des échanges commerciaux américains comparée au Mexique, alors même que les chiffres disent le contraire. Le Canada est le troisème partenaire commercial des Etats-Unis, derrière l’Union européenne et la Chine.
Dans ses tweets matinaux, Donald Trump a également mis en garde le Congrès américain contre toute « interférence » dans la négociation, sans quoi il mettrait « tout simplement fin à l’Alena et nous nous porterons bien mieux ». Le président américain semble donc prêt à brandir la menace du « no deal » pour convaincre les députés et les sénateurs d’approuver sa réécriture de l’Alena, avec ou sans le Canada.
Source : Le Monde

vendredi 20 juillet 2018

Les Bleus accueillis à l’Elysée par Emmanuel Macron

Au lendemain de leur victoire en finale de la Coupe du monde, les joueurs de l’équipe de France ont été reçus le 16 juillet à l’Elysée par Emmanuel Macron. Dans un court discours, le président de la République a de nouveau dit « merci » aux joueurs et à leur encadrement, rassemblés dans le jardin de l’Elysée avec quelque 3 000 personnes dont de nombreux jeunes. « Merci d’avoir apporté cette coupe, merci de nous avoir rendus fiers, merci d’avoir mouillé le maillot, merci d’avoir été unis », a-t-il lancé. Avant d’ajouter : « N’oubliez jamais d’où vous venez. » Et de désigner les responsables des « clubs qui vous ont formés » et « les parents qui n’ont pas compté leur temps »« C’est ça la France ! », a-t-il conclu.

Source : Le Monde

mercredi 25 avril 2018

Top 14: Lyon et Castres recollent en haut, Paris et Agen soufflent en bas

Lyon et Castres se sont relancés dans la course à la phase finale du Top 14 en l'emportant samedi lors de la 23e journée, comme le Stade Français et Agen, qui se sont eux donnés un bol d'air dans l'optique du maintien.
Les Lyonnais (7e, 61 pts) l'ont emporté sur le fil à Brive (27-25) grâce à un essai de Baptiste Couilloud transformé par Lionel Beauxis à quatre minutes de la fin, pour revenir provisoirement à hauteur de la sixième place, la dernière qualificative. Elle est occupée par La Rochelle, en déplacement dimanche chez le leader, Montpellier.
Le LOU a également eu la bonne surprise de voir Pau (5e, 62 pts), un concurrent, laisser échapper la victoire à Bordeaux-Bègles (18-19) à peu près concomitamment à l'essai de Couilloud, sur une pénalité de Baptiste Serin (74e).
Ce revers béarnais fait également les affaires de Castres (8e, 60 pts), qui pointe désormais à une longueur de la sixième place après sa victoire contre Toulouse (28-23).
Les Tarnais sont encore en vie après avoir pourtant été menés 23 à 8 à la mi-temps avant, transfigurés et avec l'appui du vent en seconde période, de prendre la tête pour la première fois à la 63e minute pour ne plus la lâcher.
Toulouse (3e, 66 pts) a de son côté manqué une belle occasion de prendre au moins provisoirement au Racing 92 (qui reçoit Toulon dimanche) la deuxième place, synonyme de billet pour les demi-finales.
Les Rouge et Noir ont dû se contenter d'un point de bonus défensif qui les place à hauteur des Franciliens, qu'ils recevront le week-end prochain.
Si les positions se sont resserrées en haut, des écarts ont été réalisés en bas. Les grands vainqueurs de la journée sont le Stade Français et Agen, les perdants Oyonnax et surtout Brive.
L'essai encaissé par Couilloud en fin de match pourrait en effet peser très lourd dans le bilan final des Corréziens: toujours 13e (32 pts), ils ont vu s'envoler Parisiens et Agenais, désormais six points devant après l'avoir emporté à domicile avec le point de bonus offensif.
Les premiers face à Clermont(50-13), qui a lâché le match passée la 55e minute, les seconds contre Oyonnax en soirée (36-21) dans le "match de la peur". Le SUA a fait le trou en marquant deux essais de Filipo Nakosi et Facundo Bosch en seconde période.
Brive et Oyonnax semblent se diriger vers une lutte pour éviter la dernière place, qui envoie directement en Pro D2, et accrocher la 13e, synonyme de barrage d'accession-relégation.
Les Corréziens possèdent actuellement deux points d'avance sur les Haut-Bugistes, mais ils se rendront chez eux le week-end prochain...
Source : Le Point